Préambule

4ème de couverture      chapitre 1 >

Table des matières

La violence intrinsèque au capitalisme
Le paradoxe de la Liberté : restreindre des libertés pour la défendre
Traité d’éthique politique
Toutes les disciplines au service de la politique

Extrait

Faire de la politique, c’est choisir pour tous sans tout savoir, c’est définir les priorités de la société sans tout maîtriser. Faire de la politique, c’est improviser, courir et assumer le risque de se tromper, en essayant autre chose lorsque le système actuel faillit à satisfaire la population, ou que l’on pense qu’une autre voie serait plus efficace à atteindre ce qu’elle désire. Faire de la politique, c’est également écouter son intuition et ses concitoyens, se prononcer sur base de ses propres valeurs morales et de l’image qu’on se fait de celles d’autrui, sélectionner l’option qui correspond le mieux à ses convictions et références religieuses, philosophiques, culturelles, sociales, économiques, environnementales, et à l’idée qu’on s’est construite des diverses croyances et opinions des autres. J’ajouterais que l’inverse est tout aussi vrai : choisir pour un groupe, c’est faire de la politique. Prendre une décision qui impacte une grande partie de la société, c’est faire de la politique. Lorsque Twitter ferme le compte de Trump, Twitter fait de la politique. Lorsque Apple oblige pour activer son téléphone de donner ses empreintes digitales, Apple fait de la politique. Ce ne devrait pas être au secteur privé d’adopter de telles résolutions imposées aux consommateurs. Lorsque la société est confrontée à un nouveau dilemme, c’est au pouvoir législatif de s’en charger. S’il y a un problème, c’est à la justice d’appliquer les lois et pas à une entreprise de décider sur base de son propre règlement défini unilatéralement.