< chapitre 9 épilogue >
Table des matières
Le choix d’une mondialisation
Petite planète vs. le monde infini de la finance
L’Europe n’a rien à attendre des États-Unis
Ce truc appelé Europe
Extrait
L’intégration croissante des économies nationales par le libre-échange et leur dilution dans une financiarisation sans frontières et sans contraintes que l’on constate ne découlent aucunement d’un processus historique prétendument inéluctable, mais sont bien construites et voulues par nos responsables acquis à la doctrine dominante. Les différents accords internationaux et l’établissement d’organisations internationales telles que l’OMC concrétisent cette volonté de dissoudre l’autorité et l’indépendance des États en un agencement supranational atomisé, débarrassé de la souveraineté des peuples et contrôlé par une élite internationalisée et antidémocratique. Favoriser les RDIE (qui pour rappel établissent des tribunaux internationaux privés) constitue un choix politique fort qui détermine une certaine mondialisation, celle du capitalisme apatride défendant avant tout les intérêts des grands groupes internationaux et de leurs actionnaires. Augmenter les droits de douane à l’entrée du marché européen de marchandises produites de manière excessivement polluante ou par des employés sous-payés dans des pays pratiquant allègrement le dumping social en propose une autre qui voudrait plus faire valoir la production locale et qui embrasserait une vision plus respectueuse de la protection sociale et de l’environnement.